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Infertilité et stress in utéro : que savez-vous de la grossesse de votre mère ?

Les ravages causés par le stress ne sont aujourd’hui plus à prouver, pas même lorsqu’il s’agit de ses effets délétères sur la fertilité, tant féminine que masculine. Vous savez ainsi qu’en réduisant votre stress, votre fertilité est moins altérée, vous augmentez vos chances de procréer. Mais savez-vous que l’expérience maternelle prénatale de votre mère, notamment son éventuel stress durant votre période in utéro, peut également avoir des conséquences directes sur votre état émotionnel ? C’est ce que confirment les résultats d’une nouvelle étude de la Northwestern University publiée en septembre dernier dans la revue médicale américaine Infancy. Elle vient appuyer l’idée selon laquelle une personne pourrait être affectée par des marqueurs issus de son expérience gestationnelle, dans le ventre de sa mère. Cette étude met ainsi en lumière, la pertinence pour les gens en général, et pour les victimes d’infertilité en particulier, d’interroger l’état émotionnel de leur mère durant sa grossesse.

La gestation, une période cruciale pour le développement émotionnel de l’enfant

L’impact de l’état émotionnel de la femme enceinte sur son bébé à venir

Les liens génétiques et expérientiels de la période prénatale

Qu’il s’agisse d’humeur ou d’émotivité, les liens qui relient la mère et l’enfant se distinguent sur un plan génétique, mais également expérientiel, notamment durant la période prénatale. De nombreuses études ont d’ores et déjà démontrer que le niveau de détresse maternelle durant la grossesse induit le tempérament du nourrisson, tel que nous le rappelaient le Dr Bied-Damon et Valérie Grumelin dans un précédant article sur les conséquences du stress in utéro.

Des fluctuations émotionnelles durant la grossesse

Cette nouvelle étude réalisée durant la pandémie de Covid 19 va plus loin, en soulignant le rôle particulier des fluctuations de stress durant la grossesse. Quels que soient les niveaux de stress observés, leurs oscillations impactent négativement l‘état émotionnel de bébé. Lorsqu’elle concerne de la peur, de la tristesse ou encore de la détresse, l’instabilité émotionnelle de la mère prédisposerait l’enfant aux émotions négatives, en influant sur « son développement et sa trajectoire ».

Le stress maternelle in utéro durant la grossesse, facteur d’infertilité ?

Le stress durant la grossesse, expérience traumatisante pour le fœtus

Le stress maternel in utéro « façonne la prédisposition de l’enfant aux émotions négatives », telle est la conclusion, ni plus ni moins ! De quoi légitimement présager de quelques complications à l’âge adulte !

« Plus généralement, l’étude montre que les liens entre parent et enfant sont basés sur les gènes mais aussi sur les expériences des parents, même avant la naissance. »

L’expérience intra utérine et l’infertilité

Spécialiste de l’infertilité et des blocages émotionnels, Valérie Grumelin n’est en rien étonnée. Forte de plus de 20 ans d’expérience auprès de la communauté infertile, la psychothérapeute comportementaliste a eu le temps d’observer de nombreux couples ne parvenant pas à procréer. À son cabinet comme dans le cadre des travaux menés avec le Dr Véronique Bied-Damon (autre experte de la fertilité et co-autrice du Guide de l’Infertilité), elle est confrontée au quotidien à des consultants souffrant de blocages inconscients, souvent consécutifs à leur période gestationnelle. De ce simple constat est née la technique de déblocage émotionnel O.R.I.U.S. grâce à laquelle de très nombreux couples sont parvenu à mettre un enfant au monde naturellement, malgré parfois de multiples échecs de FIV.

La trajectoire psychique d’une personne commence bien avant sa naissance

Futures mamans et nourrissons observés durant 14 semaines

Réalisée par une équipe de chercheurs dirigés par Leigha MacNeill, professeur à la Northwestern University Feinberg School of Medicine, l’étude s’est déroulée durant 14 semaines de pandémie. Au-delà de mesurer plusieurs fois par jour le stress de femmes enceintes, il s’agissait de mesurer également les émotions négatives des bébés âgés de 3 mois.

L’instabilité durant l’expérience gestationnelle

Les chercheurs concluent en attestant des liens existant entre les fluctuations importantes du stress maternel durant la grossesse et les niveaux d’affects négatifs chez l’enfant.

« Il peut y avoir des facteurs, dans cette expérience gestationnelle, lorsque le stress d’une mère varie entre les extrêmes. Ainsi, une instabilité dans les expériences de la vie quotidienne, des facteurs de stress externes imprévisibles, ou bien encore une instabilité dans la façon dont une mère perçoit ses expériences vécues, peuvent avoir des implications importantes pour le développement émotionnel de l’enfant ».

Sources : SANTÉ LOG
NORTHWESTERN UNIVERSITY

Et si le stress in utéro vécu durant la grossesse pouvait altérer la fertilité de l’enfant à naître ?

Les blocages inconscients qui empêchent de tomber enceinte

Tel qu’en témoigne le nombre croissant de Centres d’AMP ayant décidé d’intégrer un psychologue à leur équipe médicale, le soutien psychologique est un facteur déterminant de la réussite d’un parcours de PMA. Ses bénéfices vont en fait bien au-delà du simple réconfort. Aux facteurs physiologiques d’une infertilité dite expliquée, s’ajoutent souvent des blocages psychologiques « invisibles » inconscients, susceptibles d’empêcher une grossesse de survenir, de perturber le fonctionnement d’une stimulation d’ovaires ou d’une insémination artificielle, voir même d’annihiler les chances de réussite d’une FIV : complexité de l’AMP, peur de ne jamais parvenir à faire un bébé, culpabilité après fausse-couche, pression de l’entourage ou de la fameuse « horloge biologique », manque d’attrait réel pour la parentalité, blocage émotionnel inconscient, ou même peut-être exposition au stress in utéro au cours de sa propre période gestationnelle…

Le trauma gestationnel

« Traumas gestationnels » désigne les traumatismes engendrés sur une personne durant sa propre période gestationnelle. Bien plus fréquent qu’on l’imagine, le trauma gestationnel compte parmi les plus complexes à soulager, même en opérant un déblocage émotionnel. Psychothérapeute comportementaliste spécialiste des questions de fertilité en générale, et de l’infertilité en particulier, Valérie Grumelin a créé la Technique de déblocage émotionnel O.R.I.U.S. afin de répondre à cette problématique particulière.

Les traumatismes peuvent intervenir à 3 niveaux :

  • pendant la période gestationnelle,
  • à la naissance,
  • après la naissance.

Si dans ces deux derniers cas, des techniques analytiques et comportementales existent, O.R.I.U.S. reste l’outil totalement adapté pour les traumas gestationnels.

O.R.I.U.S. : qu’est-ce que c’est ?

Une thérapie très brève, de deux à trois séances

Également nommé Rebirth Intra Utérin, O.R.I.U.S. est une thérapie brève d’une à trois séances, selon la résistance du patient à entrer en résilience. Il s’agit d’une prise en charge psychologique en cas d’infertilité. Dans « Rebirth », on entend renaissance, dans « intra-utérin » on entend à l’intérieur de L’utérus.
Utilisant l’EMDR, cette technique consiste à mettre le consultant en état de détente extrême, en phase avec ses ressentis inconscients, dans le ventre de sa mère.
En une séance d’une heure, il va revivre sa propre genèse, une sorte de régression fœtale mettant le doigt sur les nœuds existentiels qui font blocages. Dans un état de conscience modéré, la personne se relâche totalement, et peut alors porter un regard sur ses ressentis durant son séjour in utéro, période potentiellement sombre de son existence, l’empêchant aujourd’hui d’être parent.

Une thérapie de déblocage émotionnel avec O.R.I.U.S. ne nécessite que de deux à trois séances : le décryptage de la situation, et la technique O.R.I.U.S. étant deux séances indispensables.

« O.R.I.U.S. est une technique de régression intra-utérine qui offre de voyager au centre de la genèse fœtale, afin de reprogrammer le mental, en restaurant la relation fondamentale d’un consultant à son énergie vitale. Le changement de perception de vie est radical, la personne se sent enfin libre et sereine, sans autre effet secondaire que le bonheur d’être enfin à sa juste place. »
Valérie Grumelin

70 à 80% d’amélioration du taux de grossesse avec O.R.I.U.S.

Les études statistiques menées en milieu hospitalier par le « duo gynéco psy » permettent d’affirmer qu’O.R.I.U.S. améliore le taux de grossesse d’environ 70% sur la période d’une année seulement, tous types d’infertilité et d’âge confondus. Quant aux déblocages opérés à son cabinet par Valérie Grumelin dans le cadre d’accompagnements psychologiques, c’est à dire en dehors des circuits hospitaliers et hors prise en charge gynéco-psy, le taux de réussite monte à 80% environ !

« O.R.I.U.S. autorise une sorte de « reset » du potentiel procréatif. »

O.R.I.U.S. permet ainsi de débloquer des situations engendrées durant la propre période gestationnelle des consultants.

Découvrir des témoignages

Une année d’observation des couples en parcours PMA pour chiffrer les résultats

La prise en charge gynéco-psy en milieu hospitalier

Une année d’observation des résultats a permis aux deux spécialistes de l’infertilité de mesurer précisément la pertinence de cette méthode auprès des couples en parcours de PMA, quelle que soit la cause de leur infertilité. Les premiers résultats ont été obtenus en comparant les taux de réussite entre :
• Des patientes qui suivaient un parcours de PMA classique
• Des patientes qui suivaient un parcours de PMA en bénéficiant de la Méthode gynéco-psy

Une réelle tendance à l’amélioration du taux de grossesse (p= 0,065) a été observée :
• 42,6% de démarrage de grossesse dans l’année chez les patientes « PMA + gynéco-psy » (35 sur 82)
• 26,8% seulement pour les patientes « PMA classique » (57 sur 212)

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L’accompagnement psychologique en cabinet

Afin d’obtenir une vision précise et réaliste du bénéfice d’une prise en charge psychologique adaptée de l’infertilité, Valérie Grumelin s’est penchée durant toute une année sur la situation particulière de 146 femmes infertiles venues la consulter à son cabinet. Leur point commun était de déplorer l’absence d’accrochage ou de fécondité, malgré un parcours d’aide médicale à la procréation (AMP) dans un Centre de PMA. :
• 20% avec 4 ans minimum d’attente de grossesse sans parvenir à tomber enceinte naturellement
• 30% en situation d’insuffisance ovarienne précoce (IOP)
• 24% de plus de 36 ans et avec plusieurs échecs de FIV
• 26% souffrant d’ovaires polykystiques (OPK)

Une très grande majorité d’entre-elles est parvenue à accoucher peu de temps après. 78,8% de ces femmes, soit près de 80%, ont en effet eu un bébé dans l’année de leur déblocage émotionnel !

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Comment juger de la pertinence d’un Rebirth Intra Utérin pour débloquer une grossesse ?

Savoir si l’on a été exposé ou non au stress in utéro

L’accompagnement psychologique : réconfort Vs. facteur de réussite

Injustement, l’accompagnement psychologique a trop souvent tendance à être vécu comme un réconfort plutôt que comme un facteur de réussite d’un projet de conception. Or, à la lumière des résultats chiffrés de prise en charge psychologiques de couples en PMA sur une année entière, il n’est plus permis d’ignorer ou de sous-estimer le rôle des blocages émotionnels inconscients sur la fertilité. Le stress, in utero ou pas, en première ligne ! La pertinence d’une meilleure complémentarité dans la prise en charge de l’infertilité est aujourd’hui indubitable.

"Demande à ta mère !

Mais qu’en est-il du déblocage avec la Méthode O.R.I.U.S. ? Comment savoir si l’on a été exposé ou non au stress in utéro ? La grossesse revêt souvent un caractère tabou particulier, empreint de flou et de vague. Nombre de jeunes mamans préfèrent d’ailleurs en oublier les aléas, pour se concentrer sur leur bonheur d’être mère. Certaines préfèrent également taire la réalité de ce qu’elles ont vécu de la conception à l’accouchement, pensant bien faire. Parfois pour cacher certains événements intimes douloureux, d’autres fois encore pour protéger leur enfant d’une vérité qu’elles estiment potentiellement traumatisante. Selon la qualité de la relation mère-enfant, demander à sa mère des comptes sur cette période de sa vie n’est pas forcément évident, ni même possible. Alors comment savoir ?

Blocage de la fertilité : les principaux incidents traumatiques

De la conception à la naissance

Des années de pratiques de la Méthode O.R.I.U.S. ont permis à Valérie Grumelin d’identifier à ce jour, 12 principaux incidents traumatiques in utéro susceptibles de rester cristallisés dans la mémoire émotionnelle, et pouvant bloquer la fertilité. Des situations qui induisent toutes les mêmes répercussions sur la grossesse : un stress in utéro aux conséquences délétères pour le nourrisson.

• Ne pas avoir été désiré par l’un de ses parents
• Avoir été considéré comme un accident
• Ne pas avoir été désirée dans cette identité sexuée (fille ou garçon)
• Avoir eu des parents trop jeune
• Être né prématuré, en césarienne programmée, ou aux forceps
• Être né après un frère ou une sœur décédée
• Avoir perdu un jumeau in-utéro
• Avoir eu une mère dépressive ou alcoolique
• Être né durant une période de guerre ou de récession
• Être né après un avortement ou une fausse-couche
• Être issu d’un viol ou d’un abus
• Avoir été conçu pour unir du couple ou contre la volonté du père

Une expérience intra-utérine de 9 mois

Cette liste non exhaustive des traumas gestationnels pouvant bloquer la fertilité concerne des situations fréquentes. Mais il existe mille et un « incidents » pouvant générer un stress significatif durant une grossesse. A chaque femme son histoire, et son expérience de la maternité. Un doute sur l’historique de votre conception, sur l’état émotionnel de votre mère durant sa grossesse ? In utéro, le stress peut réellement, tel qu’en témoigne cette énième étude sur le sujet, provoquer des chocs traumatiques potentiellement bloquants pour la suite. Certaines personnes passent une vie entière à subir les répercussions inconscientes de ce qu’elles ont oublié avoir vécu durant leur expérience prénatale dans le ventre de leur mère...

« Quel meilleur indicateur de bonne santé que la somme des équilibres physiques, psychiques, alimentaires et sociaux d’un individu ? La maladie est par essence le résultat d’un conflit entre l’âme et l’esprit. De ce fait, elle ne peut être durablement extirpée sans un décryptage émotionnel et mental. Découvrir la racine, le plus souvent inconsciente, de ce conflit initial, constitue le point décisif pour recouvrer la santé et l’harmonie. »
Valérie Grumelin

Intéressé par un déblocage émotionnel ?

Valérie Grumelin consulte du lundi au vendredi, à son Cabinet parisien ou en ligne via Skype (valeriegrumelin ) et WhatsApp (+33 (0)6 60 56 08 06). Elle parle le français, l’anglais, l’espagnol et l’hebreux. Vous pouvez également lui envoyer un mail vgh@valeriegrumelin.com ou remplir le formulaire de contact !

Psychologie, thérapies cognitives et comportementales
76, Bd des Batignolles
Paris 75017 France
m° Rome ou Villiers Ligne 2

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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