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Les risques d'une grossesse FIV

Vous vous apprêtez à vous lancer dans un parcours PMA, et vous êtes inquiet des risques de complication liés à la fécondation in vitro ? Les complications sont rares, et heureusement au regard de l’augmentation croissante du recourt à la PMA ces trente dernières années. Mais si les risques de complications de la fécondation in vitro minimes, ils sont bien réels, elles peuvent toutefois se produire. Il convient donc aux couples infertiles de prendre connaissance, dans le cadre d’un projet de grossesse par FIV, les risques de complications, avant d’intégrer un programme de procréation médicalement assistée.

Les risques de la fécondation in vitro

Fécondation in vitro : le point sur les risques réels

Unique opportunité pour de nombreuses femmes de vivre une grossesse, la FIV peut avoir quelques complications. Les risques de la fécondation in vitro sont diverses. Parmi les possibles complications d’une grossesse par FIV : fausse couche, grossesse multiple, hyperstimulation ovarienne etc.

Cependant, elles sont loin d’être systématiques et représentent une minorité de cas au regard du grand nombre de grossesse par FIV. En réalité, une grossesse par FIV se déroule de la même manière qu’une grossesse spontanée. Les anomalies chromosomiques ou malformations révèlent les mêmes taux, selon que le couple a affaire à une grossesse par FIV, ou spontanée. Il n’est ainsi pas nécessaire d’envisager l’amniocentèses dans tous les cas de fécondation in vitro, ces risques n’étant pas plus élevés.

Quelques complications possibles en cas de grossesse par FIV :

L’hyperstimulation ovarienne (HSO)

L’hyperstimulation ovarienne en vue d’une fécondation in vitro est un risque de complication rare mais la plus fréquente dans sa forme légère. Elle se traduit par une réponse ovarienne excessive. Son niveau est variable et peut aller d’un stade minime à un stade sévère, nécessitant dans ce dernier cas, une hospitalisation. Tant que l’étape du déclenchement de l’ovulation n’a pas été mise en œuvre pour la fécondation in vitro, le risque est nul. Afin d’écarter ce type de complication, la FIV s’accompagne d’une surveillance par un monitorage écho-hormonal de la stimulation. Le contrôle du nombre de folliculaire par échographie permet d’évaluer quantitativement la réponse ovarienne mais pas forcément le risque d’hyperstimulation. : pour un même nombre de follicules, certaines femmes feront une HSO et d’autres pas. C’est le taux d’estradiol qui mesure l’intensité de la réponse et qui permet ainsi d’évaluer les risque de complication de la fécondation in vitro. il est donc indispensable de suivre consciencieusement la montée du taux d’œstradiol qui est le meilleur marqueur du risque d’hyperstimulation. S’il y a une augmentation anormale du taux d’œstradiol, le médecin peut diminuer voire stopper les injections de gonadotrophine (déprogrammation du cycle). L’élévation du taux d’estradiol entraine toute une série de réaction hormonale, métabolique et de la coagulation sanguine pouvant entrainer des complications avec épanchement de liquide dans le ventre, difficultés à respirer et surtout risque de thrombose ou d’embolie pulmonaire dans les formes sévères (<1%). En conclusion, plus le nombre de follicules et le taux d’œstradiol augmentent de façon importante, plus le risque d’hyperstimulation ovarienne est accru.

La grossesse extra utérine

Bien que dans le cadre de la fécondation in vitro, le risque de grossesse extra utérine (GEU) n’augmente pas, cette complication est toutefois à prendre en considération lorsqu’une femme désire une grossesse par FIV. Nous avons tendance à penser injustement que lors d’une FIV, étant donné que les embryons sont transférés directement dans l’utérus, le risque de GEU est écarté. Or, dans certains cas, il a été constaté que l’embryon peut migrer et s’insérer dans les trompes. Il est donc important de ne pas négliger cette conséquence possible de la grossesse par FIV surtout en cas d’indication tubaire de FIV (2 à 4% de risque).

La fausse couche

La fécondation in vitro présente des risques de fausse couche légèrement supérieurs à ceux d’une grossesse spontanée (12 % pour les grossesses spontanées contre 15-18% pour les grossesse FIV). Cependant, cette possible complication de la grossesse par FIV n’est pas nécessairement du fait de la technique employée, mais est plus généralement liée aux caractéristiques inhérentes à la patiente (âge, fatigue, stress etc.).

La torsion ovarienne

Une torsion ovarienne se traduit par une rotation totale ou partielle de l’ovaire sur le pédicule (élément de l’utérus qui relie les ovaires). De toutes les possibles complications d’une fécondation in vitro, il s’agit sans doute de la plus douloureuse et brutale. La douleur se situe au niveau du bas ventre et peut se ressentir jusqu’au niveau du rectum. La torsion ovarienne peut également s’accompagner de nausées et de vomissements. Il est impératif de consulter un médecin en urgence car la torsion finirait par bloquer la vascularisation de l’ovaire et pourrait finir par se nécroser. Une cœlioscopie est pratiquée en urgence.

Le cancer, une complication de la grossesse par fécondation In Vitro ?

La médecine actuelle dispose de suffisamment de ressources et a assez de recul pour affirmer que les stimulations ovariennes en vue d’une grossesse par FIV n’augmentent pas de risques de cancers.

Les grossesses gémellaires

Il s’agit là de la principale possible complication d’une fécondation In Vitro. Dans le cadre d’une grossesse par FIV, les risques d’avoir des jumeaux (triplés, etc.) sont de l’ordre de 20 % contre 1 % pour les grossesses naturelles. Mais ce risque est parfaitement maitrisable par le choix du nombre d’embryons transférés : le plus souvent 1, parfois 2 mais plus jamais 3 ! Afin d’y faire face, la médecine actuelle propose de plus en plus souvent de procéder au transfert d’un embryon unique lors des premières tentatives, ou lorsqu’elle estime que les chances de réussite de la grossesse par FIVsont élevées. Le risque principal d’une grossesse gémellaire par FIV est le même que celui d’une grossesse gémellaire spontanée : le risque d’accouchement prématuré.

FIV et grossesse compliquée : que révèlent les dernières études ?

Les recherches médicales se penchent sérieusement sur les risques et complications des grossesses par FIV. Ainsi, des études démontrent que les anomalies des grossesses par FIV sont multipliées par deux par rapport aux grossesses spontanées. Selon certains médecins, il est toutefois essentiel de relativiser ces résultats s’agissant plutôt du problème d’infertilité associé aux complications liées à la FIV. La qualité de l’ovocyte, élément indispensable au processus de la construction humaine, est le déterminant principal d’une bonne qualité embryonnaire. En outre, l’âge des femmes ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que leur état de santé et de stress, peuvent également avoir un impact important sur le déroulement de la grossesse. Enfin, il semblerait que des chercheurs aient découvert que les risques de complications d’une grossesse par FIV (fausses couches, prématurité, petit poids de naissance etc.) disparaissent lorsque les embryons sont congelés avant d’être transférés, car la stimulation ovarienne est beaucoup plus douce et proche d’un cycle naturel physiologique. Mais il est prématuré de proposer de congeler tous les embryons après une ponction avant de les transférer sur un cycle ultérieur.

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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