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FIV : quel traitement hormonal ? Quels risques et quels effets secondaires ?

Pour un couple confronté à l’infertilité, le recourt à la Procréation Médicalement Assistée est bien souvent la meilleure option. Technique de PMA nécessitant un traitement hormonal, la Fécondation In Vitro, dite FIV, n’est pas sans risques ni effets secondaires. En matière de FIV, les risques en France restent peu fréquents. Les complications graves sont même inférieures à 1,5%.

FIV : traitement, risques et effets secondaire

Les effets secondaires du traitement hormonal : Hyper stimulation ovarienne (HSO)

En matière de FIV, le risque principal est celui lié au traitement hormonal pour la stimulation des ovaires. L’hyperstimulation des ovaires (HSO) est liée à une réponse excessive des ovaires avec un emballement hormonal. Cet effet secondaire de la FIV est la complication la plus fréquente. Il existe 3 degrés d’hyperstimulation des ovaires : simple, modérée et grave.

FIV et risque d’hospitalisation à cause des effets secondaires du traitement

Si dans le cadre du traitement FIV, le risque d’hyperstimulation ovarienne est le plus souvent modéré mais dans 2% des cas une hospitalisation est nécessaire. Elle se manifeste par une prise de poids et un gonflement du ventre lié à un épanchement d’eau dans le ventre. Cet épanchement d’eau peut donner une sensation de gène respiratoire. Elle augmente le risque de thrombose, d’embolie et celui de torsion de l’ovaire (douleurs aigues avec vomissements).

La congélation des embryons ou « freeze all » est une solution en cas HSO

En cas de risques prévisibles importants, par exemple si plus de 15 ovocytes ont été prélevés, on peut vous proposer de congeler tous vos embryons et de les transférer ultérieurement sur une cycle spontané ou stimulation douce, afin de limiter les risques d’hyperstimulation ovarienne. C’est ce que l’on appelle un « freeze all »

Le risque lié à la ponction au bloc

La FIV et le risque infectieux

Au cours d’une FIV, le risque infectieux est inférieur à 1%. Cet effet secondaire de la FIV se manifeste par un abcès de l’ovaire, principalement en présence d’un endométiome, avec fièvre et douleur pelviennes. Dans ce cas une couverture antibiotique systématique préventive est réalisée pendant la ponction elle même.

Le risque hémorragique

Exceptionnel dans le cadre d’une fécondation In vitro, le risque hémorragique lié à la perforation d’une veine ou artères se manifeste dans les 24h. Cet effet secondaire de la FIV est le plus souvent sans gravité.

Les possibles conséquences inhérentes au transfert

La grossesse multiple

Le principal risque lié au transfert est celui d’une grossesse multiple, dans le cas où2 embryons ou plus ont été transférés durant la FIV. Ce risque d’effet secondaire est maitrisé par le transfert d’1 seul embryon blastocyste.

GEU

Il existe un risque de grossesse extra utérine (GEU), surtout dans les cas d’infertilité tubaire car l’embryon peut migrer dans la trompe. Ce pendant ce risque est réduit en FIV mais pas supprimé.

Côté fausse couche

Pour une grossesse par Fécondation In Vitro, le risque de fausses couches est légèrement augmenté autour de 18-20%, contre 15% dans la population générale. L’âge moyen de la population FIV étant plus élevé, (34 ans) ce risque est en partie lié à l’âge, mais aussi à l’infertilité elle même (problème de qualité des ovocytes, de l’embryon, etc.).

Les malformations du fœtus

La possibilité que surviennent des malformations du fœtus n’est pas augmentée par la FIV, en dehors du risque lié à l’âge ou dans de rares cas d’anomalie génétique dans le couple. Un conseil génétique évaluera alors le risque. Dans certains cas, un diagnostic pré implantatoire (DPI) est proposé pour éviter de transmettre cette anomalie au fœtus, mais cet effet secondaire de la FIV reste très rare.

Le cancer de l’ovaire ou du sein

Le risque de cancer de l’ovaire ou du sein n’est pas augmenté par la FIV ou ICSI. Le cancer n’est pas un effet secondaire de la FIV, selon les connaissances actuelles.

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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