En poursuivant la navigation sur ce site, j'autorise l'utilisation de cookies de suivis et de préférences.

Prendre rendez-vous
Désir d’enfant
Infertilité & stérilité
L’infertilité inexpliquée
Recours et traitements
Solutions et ressources

Qu’est-ce que le déni de grossesse partiel ou total : quels sont les signes ?

Phénomène trop peu connu, le déni de grossesse est une défense psychique se traduisant par un comportement de négation de la grossesse. Qu’est-ce qu’un déni de grossesse ? Quels sont les trois signes d’un déni de grossesse ? Et en quoi ce comportement de négation de la grossesse n’est pas remarqué par la femme enceinte ? On découvre aujourd’hui que le déni de grossesse révèle une réelle méconnaissance de certaines femmes. Les signes du déni de grossesse démontrent que les changements biologiques et hormonaux dus à la grossesse sont mal perçus, ou ignorés.

DDGP, DDGT… comment ne pas se rendre compte que l’on est enceinte ?

Qu’est-ce que l’état de grossesse ?

Lorsqu’une femme tombe enceinte, de nombreux bouleversements hormonaux, psychologiques et physiques s’opèrent. Cet état certes transitoire marque la vie de la mère en devenir. Cette dernière prend progressivement conscience de sa grossesse et de la vie qui évolue en elle. Ainsi, lors de cette période exceptionnelle qu’est la grossesse, la femme est plus que jamais à l’écoute de son corps, de sa propre histoire et de sa relation à sa mère. Les 9 mois de gestation ne sont pas anodins, en ce sens qu’ils préparent progressivement la mère à s’attacher au fœtus et donc à son futur bébé auquel elle prodiguera les soins et l’affection nécessaires à la vie et la bonne santé physiologique et émotionnelle de son bébé. Lors de cette période, la femme vit dans un univers d’euphorie et de plénitude.

Déni de grossesse partiel ou total : mise au point

Pourtant, certaines situations exceptionnelles empêchent la mère de vivre sereinement cette grossesse au point qu’elle ne prend pas conscience de son état avant plusieurs mois, il s’agit d’un déni de grossesse partiel. La femme enceinte peut même aller jusqu’au terme de sa grossesse sans jamais s’y être préparée, c’est le déni de grossesse total.

Les 3 signes du déni de grossesse partiel ou total 

L’inconscience d’être enceinte

Le premier signe d’un déni de grossesse est le comportement de certaines femmes qui n’ont pas conscience qu’elles sont enceintes. Les réactions biologiques dues aux bouleversements hormonaux et psychologiques au moment d’une grossesse sont ignorées, ainsi qu’elle évolue sans que la femme n’en ait conscience. Ce processus de défense psychologique trop souvent décrié, révèle en réalité une détresse psychologique enfouie ou refoulée de la future mère. Les calomnies allant bon train depuis la révélation des bébés congelés, l’Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse (AFRDG) livre un véritable combat auprès des grandes instances médicales et juridiques afin que chacun comprenne ce qu’est le déni de grossesse, partiel et total, et qu’il soit reconnu comme un véritable trouble psychologique. Longtemps et à tort, on attribuait le déni de grossesse à un profil type, c’est-à-dire des femmes appartenant à des classes sociales défavorisées, limitées intellectuellement, ou révélant des troubles psychotiques.

Le DP

Qu’est-ce que le déni de grossesse partiel ? On évoque le déni de grossesse partiel lorsque la femme prend conscience qu’elle est enceinte à partir du cinquième mois de grossesse. La plupart du temps dans le cadre d’un déni, la grossesse est révélée au détour d’un banal examen médical : la femme consulte pour des douleurs abdominales par exemple, c’est ce que l’on nomme le déni de grossesse partiel. Véritable traumatisme au moment de l’annonce, la future mère n’a que quelques jours ou semaines pour se préparer à cet événement inopiné qui bouleverse sa vie et son quotidien.
Les statistiques estiment que trois grossesses pour mille font cas d’un déni partiel de grossesse. La plupart du temps, la femme reconnait sa grossesse lorsqu’elle visualise le fœtus par le biais de l’échographie. Quelle n’est pas sa surprise et celle de son entourage lorsque d’un jour à l’autre son ventre prend un volume considérable !

Le DT

Le déni total de grossesse peut quant à lui se révéler extrêmement dangereux pour le bébé à venir. La femme qui peut accoucher à n’importe quel moment et n’importe où est très souvent seule au moment de l’accouchement. Entre abattement et ébranlement, elle ne se sent pas à-même de prodiguer les soins nécessaires à la survie du nouveau né, ce qui engendre parfois un décès du nourrisson.

Les études démontrent que le déni total de grossesse est estimé à 1 cas pour 2500 accouchements.

En tout état de cause, que le déni de grossesse soit partiel ou total, on constate que l’attachement maternel peut se créer au bout de quelque temps, nécessaire au demeurant, pour la construction de ce lien indéfectible entre la mère et l’enfant.

Déni de Grossesse Versus dissimulation

Les signes d’un déni de grossesse partiel ou total attestent que ce phénomène n’est en rien comparable à une grossesse cachée. Bien que la future mère subisse une réelle détresse lorsqu’elle décide de dissimuler son état, cette dernière refuse consciemment cette grossesse et se met très souvent en danger espérant la fausse-couche. Les facteurs liés à cette manifestation révèlent très souvent que la femme vit dans un contexte familial ou social truffé d’interdits, ce qui la condamne à une solitude désespérée.

Une réalité refoulée

Des troubles qui remontent à l’enfance

Le 3 ème signe qui révèle le déni de grossesse est l’occultation de la réalité qui trouve le plus souvent son origine dans l’histoire et l’enfance de la femme enceinte. Que ce trouble soit complètement enfoui ou qu’il soit refoulé, il révèle une véritable détresse psychologique. En effet, passer à côté des symptômes de sa grossesse peut sembler étrange et pourtant, certaines femmes peuvent aller jusqu’à l’accouchement sans la moindre idée de la vie qui évolue en leur sein. Si le déni de grossesse n’est pas traité, il peut se reproduire lors de grossesses ultérieures. On remarque que la plupart de ces femmes ont subi des maltraitances physiques voire sexuelles dans leur enfance. Ces brutalités ayant causé une altération de la représentation de leur corps et de leur féminité peut être à l’origine d’un déni de grossesse partiel voire total.

La carence affective maternelle : le manque d’amour primaire

Il arrive parfois que la future mère qui vit une grossesse inconsciente n’ait pas reçu de soins et d’affection de la part de sa propre mère. Cette carence d’amour maternel primaire peut engendrer de nombreux troubles psychologiques et affectifs. Partiel ou total, le déni de grossesse peut être le signe d’un symptôme dont l’origine est ce gel affectif de sa prime jeunesse et qu’il est urgent de cicatriser. Un soutien psychologique de qualité peut être une solution efficace afin que cette situation de déni de grossesse ne se reproduise plus.

Une vie bien (trop) remplie

Le 3ème signe qui justifierait un déni de grossesse partiel ou total est l’absence d’écoute de soi. Le fait que la femme ne sache pas prendre de temps pour elle l’empêcherait par conséquent de pouvoir être à l’écoute de son corps. Très souvent, elle a une vie socioprofessionnelle grisante au point qu’inconsciemment, elle n’ait pas besoin de devenir mère. Mais parfois, la nature et le destin prennent les décisions à notre place. Cette dernière ne réalisant pas qu’elle est enceinte ne conscientise pas les changements hormonaux qui occurrent en elle où les attribue à d’autres causes. De plus, elle ne voit pas son ventre s’arrondir, le fœtus évoluant en position debout dans l’utérus. Dans des cas extrêmes, la femme perd même du poids.

La législation et l’AFRDG

Le déni de grossesse n’a pas de statut juridique et n’est actuellement pas reconnu et identifié comme étant une pathologie. L’Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse (AFRDG) continue à se battre pour qu’un jour le déni de grossesse partiel et total soit reconnu juridiquement afin que chaque cas puisse être étudié selon l’histoire et le vécu de chaque femme. Les mentalités évoluent et depuis 2010, l’AFRDG a réussi à faire reconnaitre le déni de grossesse comme symptôme de détresse psychologique liée à une histoire enfouie de la femme.

Le mot de la Psy

« Dans le cadre des problèmes non résolus liés à l’enfance, de mal être originel que nul ne parvient à apaiser, la méthode O.R.I.U.S. peut permettre d’en sortir, d’évacuer les périodes sombres de son existence, de se sentir enfin à sa place. Également appelé Rebirth Intra utérin, la méthode O.R.I.U.S. est une prise en charge psychologique libératrice. Dans « Rebirth », on entend renaissance, dans « intra-utérin » on entend à l’intérieur de L’utérus. Cette technique consiste à remettre le patient en état de détente extrême, en phase avec ses ressentis inconscients, dans le ventre de sa mère grâce à l’emploi de l’EMDR et de l’appareil audio scan conçu à cet effet. »

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

En savoir plus

Nos gynécologues partenaires.Spécialistes en fertilité
et médecine reproductive.

En savoir plus

LA LIBRAIRIE du Guide de l'Infertilté
Des livres pour vous accompagner vers la réalisation de votre projet de conception

Télécharger