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Infertilité secondaire inexpliquée : le témoignage de Sophie

Heureuse maman d’un petit Timéo né en août, Sophie témoigne de son infertilité secondaire inexpliquée. Jeune trentenaire la tête sur les épaules, bien dans son couple et sans problème de santé particulier, Sophie n’aurait jamais imaginé rencontrer autant de difficultés pour avoir un enfant. Voici son histoire, et comment elle a pu lever le blocage de sa grossesse.

Quand avez-vous pris la décision d’avoir un premier enfant ?

"C’est au début de l’été 2018 qu’avec mon compagnon nous avons décidé de faire un bébé, je suis tombée enceinte le mois suivant, à 32 ans. Ma grossesse se déroulait bien jusqu’à l’examen du Tritest, au 3ième mois de grossesse.

Dans quel état d’esprit étiez-vous alors ?

C’est à l’issue de ces examens de dépistage que l’on nous a annoncé une suspicion de Trisomie 21, nous avons été dirigés vers un généticien et j’ai fait une DPNI (prise de sang) qui s’est avérée positive à la trisomie 21. La nouvelle fut terrible, un véritable choc. Je me souviens que j’étais au travail, assise dans mon bureau, de chaque détail, je revois l’heure, où je me situais à ce moment-là, ce que je regardais… C’était le moment où, bien que je ne sentais pas encore le bébé, j’avais des maux de grossesses au quotidien, j’étais en plein dans ma grossesse !

Qu’avez-vous décidé ?

Nous avons alors pris la décision, tandis que j’étais enceinte de 3 mois ½, d’interrompre la grossesse. Nous en avions déjà discuté et notre position était très claire. Nous sommes restés très unis avec mon compagnon dans cette épreuve. Les 3 semaines qui se sont écoulées entre l’annonce du résultat et mon hospitalisation en vue d’une IMG (interruption Médicale de Grossesse) ont été très dures à vivre. je les J’appelais l’hôpital tous les jours pour leur dire que je voulais être hospitalisée entrer tout de suite, je ne supportais plus d’attendre, enceinte, cette triste issue. Dès notre arrivée à l’hôpital, dans le service anténatal, j’ai ressenti un soulagement, celui d’être prise en charge et accompagnée. Nous n’étions plus seuls dans notre détresse en fait.
Suite à l’hospitalisation, j’ai repris le travail tout de suite, je me sentais contre toute attente, physiquement « bien » même si psychologiquement très fragilisée. Nous étions en octobre 2018. J’avais un besoin irrépressible de retrouver un quotidien, de la « normalité ».

Où en était alors votre désir de parentalité ?

Avec mon compagnon, nous formons un couple solide et amoureux, on s’est projeté vers l’avenir avec ce projet bébé encore bien là, plus que jamais. Nous étions plein d’espoir, d’autant que nous venions d’apprendre que les analyses génétiques ont montré qu’il s’agissait d’une trisomie 21 accidentelle (comme la majorité des cas). Nous donc on s’est aussitôt dit que nous allions concrétiser notre projet, plein d’espoirs et convaincus que nous allions y arriver… Je retombe enceinte en février 2019, soit 3 mois après l’avortement thérapeutique et mon retour de couche. Nous étions super heureux ! Mais je fais une fausse couche précoce spontanée à 4 ou 5 semaines de grossesse.

Avez-vous commencé à douter de votre capacité à procréer ?

A l’hôpital les médecins nous ont rassurés en nous disant qu’une fausse couche reste malheureusement une situation assez « banale » car relativement fréquente et que celle-ci ne présage pas nécessairement de difficultés ultérieures à procréer. Il fallait y croire et continuer d’essayer mais le ciel était décidément bien sombre.

Comment se s’est passé « l’après fausse couche » ?

Je crois que c’est à ce moment que les choses ont basculé. J’ai voulu faire comme après l’IMG, reprendre mon travail au plus tôt notamment. J’occupais à ce moment là un poste à responsabilités avec du personnel à manager. Après tant de misères, j’avais besoin de me raccrocher à mon boulot, de me changer les idées. Le lendemain de la fausse couche, j’assistais à une réunion stratégique sans me rendre compte que mon corps me lâchait. Je ne me suis pas rendu compte que je ne me rendais pas service, que cette épreuve m’avait littéralement « vidée », je n’en ai parlé à personne au travail, dans un premier temps tout du moins, je me disais que je récupèrerai le week-end… Mais j’étais de plus en plus épuisée et j’ai continué à travailler, sans m’écouter. Malgré mes efforts pour m’accrocher, je n’y arrivais plus. Autant d’un point de vue physique, je m’étais remise rapidement de l’IMG, autant là je n’y parvenais pas, j’étais accablée physiquement et moralement, j’ai complètement perdu pied.

Étiez-vous toujours aussi confiants quant à la venue d’un bébé ?

Oui ça allait, disons que d’un point de vue rationnel, on se disait « on va l’avoir notre bébé, il n’y a pas de raison ! ». Mais d’un point de vue purement émotionnel je ressentais une profonde tristesse au quotidien, je ne parvenais plus à trouver de joie dans les moments de vie qui me comblaient auparavant. Les fins de mois où je voyais mes règles arriver me plonger dans le chagrin. Et petit à petit je me suis aperçue que mon compagnon ne parvenait plus à gérer mes humeurs, ma façon un peu désespérée de voir les choses, surtout à l’arrivée des règles où je disais « Mais ce n’est pas possible, on ne va jamais y arriver… ». Un jour il s’est confié et m’a avoué que cela lui faisait du mal de me voir sombrer à chaque fois, qu’il n’y arrivait plus, qu’il se sentait très impuissant. J’ai alors compris que c’était plus grave… qu’il fallait se ressaisir dans la manière d’appréhender l’attente. Rationnellement, j’avais bien tête que nous n’avions pas de difficultés « mécaniques » à concevoir. Pourtant, malgré cela je vivais dans l’obsession de ce désir, de cette envie qui prenait toute la place. J’ai développé des angoisses. J’avais repris le sport de façon intense, et je ne pouvais m’empêcher de me dire « Et si je chute à vélo ? », « Si je tombe à vélo sans savoir que je suis enceinte ? » Du coup, je n’osais plus rien faire, mon compagnon ne me reconnaissait plus…

Cette situation a-t-elle affecté votre sexualité ?

Oui et non, mais plutôt oui ! Nous n’avons pas eu à augmenter la fréquence de nos rapports, nous avons toujours eu une activité régulière. Et puis je tombais enceinte relativement facilement. En revanche, peu à peu je me suis mise à compter les jours et à me focaliser sur ma période d’ovulation. Mon compagnon voyage à l’international pour le travail et part tous les mois et demi, une dizaine de jours en Asie. Nous étions face à ce que je considérais comme une contrainte supplémentaire. Je me suis mise à calculer mes périodes d’ovulation, lui essayait d’adapter son planning de déplacement à mon calendrier ovulatoire. La fenêtre de fécondation signifiait alors pour moi que nous devions à tout prix avoir des rapports sexuels. « Il le fallait » et c’était une source de stress supplémentaire ! D’autant que je n’étais pas très délicate dans ma manière d’aborder les choses avec mon conjoint. Lui tentait de me dire qu’il voulait préserver un minimum de spontanéité car il était confiant en l’avenir, que ce bébé tant voulu arriverait un jour. Mais moi, j’avais en tête mon cycle, la fin du cycle, le commencement du prochain et l’attente…cette foutue attente. Je ne vivais plus qu’à travers mon horloge biologique ! Je m’isolais de fait et nous avons fini par perdre toute spontanéité, tout du moins, faire l’amour est devenu un moment complètement « intellectualisé », empreint d’attente, de stress, de fatigue.

Doutiez-vous de votre capacité à tomber enceinte à nouveau face à ce blocage de grossesse ?

Je suis rentrée dans une phase où je vivais mon projet de maternité comme s’il y avait un problème d’infertilité. J’étais de plus en plus impatiente et je me sentais démunie. Jai décidé de consulter pour un problème d’infertilité.

Avez-vous consulté un spécialiste de la reproduction ?

Étant tombée enceinte relativement facilement par deux fois, je n’ai pas envisagé tout de suite de problème physiologique, tout allait bien « mécaniquement parlant » alors pour nous, pour moi, il n’était plus question que de temps et de chance ! Mais je trouvais le temps long, je n’étais pas tranquille. Je ressentais le besoin de parler avec quelqu’un de neutre, j’ai pris rendez-vous avec une psy à côté de chez moi. Je la voyais une fois par mois, elle était dans l’écoute mais j’avais besoin de plus que ça, je tournais en rond, j’avais besoin de quelqu’un qui me conseille, qui m’aide à comprendre.

Quand avez-vous compris qu’il s’agissait d’une infertilité secondaire inexpliquée ?

Les mois passaient, et j’avais lu qu’une IMG pouvait laisser des séquelles à l’utérus. J’ai alors pensé que d’éventuelles lésions consécutives au curetage étaient peut-être responsables d’une infertilité physiologique. J’ai pris RDV avec mon gynéco pour l’informer de mes craintes. Il m’a rassurée, et j’ai passé une échographie de contrôle afin d’écarter ce risque. Je me suis sentie soulagée après cet examen, j’allais bien physiquement, il n’y avait plus qu’à patienter.

Qu’avez-vous fait ?

Je me suis ressaisie, j’ai décidé de prendre soin de moi, de ma santé, tout en réalisant que mon boulot m’accaparait beaucoup, beaucoup trop. Entre les trajets pour m’y rendre et le travail du weekend, j’ai fini par remettre ce travail en question. L’énergie qu’il me prenait ne me permettait plus de me recentrer sur mes priorités personnelles.
J’ai postulé ailleurs et obtenu un nouveau poste puis nous sommes partis confiants en vacances à l’issue desquelles je suis repartie dans une nouvelle dynamique. J’avais besoin d’autre chose, notamment professionnelles et je l’ai accepté. Des recherches effectuées sur internet m’ont amenée sur le Guide de l’infertilité, où j’ai découvert les blocages de grossesse inconscients, l’infertilité secondaire, l’infertilité inexpliquée, psychologique. Je me suis reconnue, je me suis dit « Je suis peut-être concernée », c’est là que j’ai accepté l’idée d’une infertilité psychologique. La période était si difficile, j’avais consécutivement vécu une IMG et une fausse-couche, mon esprit n’était pas du tout à ça… J’avais peut-être une infertilité secondaire inexpliquée. Par le biais du formulaire du Guide de l’Infertilité, j’ai écrit à Valérie. Nous avons décidé de nous voir, je suis montée à Paris juste avant de prendre mon nouveau poste, avant de déménager.

Comment s’est passée votre thérapie avec Valérie ?

Au cours du 1er RDV, je lui raconte mon parcours et pourquoi je suis là. Elle m’a rapidement expliquée qu’elle n’était pas adepte des thérapies longues, qu’elle me donnerait des outils, que nous n’étions pas sensées nous voir 10 fois. Je souffrais d’une infertilité secondaire inexpliquée, et elle ferait tout son possible pour que la thérapie soit efficace. Nous avons abordé tout les sujets, elle m’a donné des conseils pour tomber enceinte. A l’issue de ce 1er RDV, je suis sortie de son cabinet et j’ai eu une étrange sensation dans mon ventre, c’est comme si un fluide redescendait, comme si mes organes se réveillaient, je ne sais pas trop l’expliquer. Quelque chose a complètement lâché dès le 1er RDV. Dans la manière percutante dont elle a abordé les sujets avec ses méthodes pour accéder à l’inconscient, elle m’a mise à nue et m’a cernée. Bien décidée à en finir de cette infertilité secondaire inexpliquée, en rentrant à la maison j’ai suivi ses conseils. Il s’agissait de choses très concrètes qui se fondent dans notre quotidien. Pas du tout le genre d’exercices qui nous saoulent rapidement ! J’ai trouvé cela pertinent, c’était génial !

Au bout de combien de temps une nouvelle grossesse a-t-elle démarré ?

En sortant de son cabinet, elle m’a dit « Si vous suivez mes conseils, dans 3 mois vous êtes enceinte, vous m’appellerez à ce moment-là et je vous aiderai à vivre une grossesse sereine et sans problème ». Je suis repartie boostée, motivée, positive, avec un petit Mantra pour m’aider à ne plus sombrer ! Ce qui est fou c’est que cette petite phrase s’est installée en moi de façon très efficace. Elle faisait partie de moi, dès que j’avais une idée triste, elle réapparaissait comme par instinct pour m’apaiser. Je suis tombée enceinte 2 mois après mon rdv et j’ai attendu que mon premier trimestre de grossesse se passe et que tout aille bien, pour lui annoncer l’heureuse nouvelle. Je l’ai appelée quelques fois au cours de ma grossesse, ainsi qu’en rentrant à la maison avec Timéo car j’avais des questions et des angoisses tout un tas de questions de jeunes mamans ! Sa méthode est remarquablement efficace, au-delà d’une écoute elle donne des outils qui font gagner du temps."

Valérie Grumelin Halimi

La Méthode ORIUS et le binôme gynéco-psy

Auteur de la Méthode ORIUS, Valérie Grumelin Halimi est spécialiste du mal être lié à l’origine de l’individu allant jusqu’aux questions d’infertilité, psychanalyste, thérapeute comportementaliste d’approche intégrative pour un alignement "psychique physique et énergétique". Elle est également, avec le docteur Véronique Bied-Damon, co-auteur de la Méthode Gynéco Psy qui consiste à être reçue en même temps par l’Expert Gynéco et l’Expert Psy, afin d’aboutir à un meilleur résultat par une prise en charge globale : CORPS & ESPRIT.

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Seule ou dans le cadre des prises en charge gynéco-psy, Valérie Grumelin accompagne les victimes de tous types d’infertilité, expliquée ou pas. Le travail de Valérie Grumelin et du Dr Valérie Bied-Damon témoignent également d’excellents résultats dans le cadre des couples en parcours de PMA, toutes causes confondues.

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Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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