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L’impact du stress in utéro pendant la grossesse : quelles conséquences ?

S’il est connu depuis longtemps pour altérer la fertilité et bloquer la grossesse, le stress pourrait bien être encore plus néfaste qu’il n’y paraît. Les dernières avancées scientifiques en matière de génétique nous apprennent ainsi que le stress in-utéro a également des conséquences dévastatrices sur nos cellules les plus profondes, susceptibles d’impacter jusqu’à notre descendance.

L’impact du stress in-utéro, bien au-delà du blocage de grossesse

Résilience et conditionnements psychologiques, par Valérie GRUMELIN

Une maman résiliente donne souvent un bébé en bonne santé !

Une maman stressé pendant sa grossesse ne rend pas forcément service à son enfant à venir, véritable éponge émotionnelle. On sait depuis longtemps que le stress maternel in-utéro perturbe à différents degrés le développement des bébés, avec des conséquences parfois délétères, tant physiques que psychologiques, telles que :

• un risque plus élevé de prématurité,
• un poids de naissance plus faible,
• des troubles de l’attention ou de l’anxiété durant l’enfance ou l’adolescence,
• un risque accru de difficultés de communication et de développement jusqu’à l’âge adulte.

A contrario, plus la future maman est positive et résiliente durant sa grossesse, plus son enfant sera résilient par rapport aux situations qui pourraient lui provoquer de la peur ou de l’anxiété naturelle.

Pour minimiser le stress durant la grossesse, se rappeler de son propre séjour in-utéro

Il est ainsi très important de se rendre compte de ce que vous avez vécu pendant la grossesse de votre maman, afin d’en comprendre les circonstances. Son éventuel stress in-utéro aurait pu vous a contaminer, vous conduisant à éprouver des peurs réflexes incontrôlables, susceptibles d’être à l’origine de votre blocage de grossesse. Le stress d’une femme enceinte ne devrait jamais être négligé. D’autant qu’une étude montre que le stress durant la grossesse n’altère pas seulement une partie des chromosomes (les télomères) de la maman, mais aussi ceux de son bébé. Le stress in utero de la mère pourrait ainsi impacter le capital santé de son futur bébé ?

« En une seule séance d’analyse de votre stress, je me permettrai de décrypter votre capacité de résilience. Je vous aiderai à positiver pour dénouer le nœud responsable de votre blocage d’engagement, ou de capacité d’accueil sans crainte. »
Valérie GRUMELIN

L’ampleur de l’impact du stress in-utéro pendant la grossesse par le Dr Véronique BIED DAMON

Le stress in-utéro durant la grossesse impacte notre vieillissement, notre fertilité… jusqu’au capital génétique de notre descendance ! Ainsi les Télomères portent l’empreinte du stress psychologique et de notre mode vie jusque dans nos chromosomes et ceux de notre bébé.

Que sont les télomères ?

Les télomères sont la portion distale, située à l’extrémité du chromosome. Ils protègent nos chromosomes et notre ADN. Plus une cellule se divise, plus ses télomères se raccourcissent. Leur longueur est le témoin de notre âge biologique et diminue avec le temps : plus on vieillit, plus nos télomères sont courts, signe du vieillissement. Notre longévité serait donc proportionnelle à la longueur de nos télomères.

Qu’est-ce qui modifie la longueur des télomères ?

La longueur de nos télomères varie au cours de notre vie ! Nous ne naissons pas tous avec la même longueur initiale de télomère, et surtout la rapidité de leur raccourcissement dépend de notre mode de vie. Tout ce qui entraîne un « stress oxydatif » va contribuer au raccourcissement des télomères et donc favoriser notre vieillissement. Heureusement cette altération serait en partie réversible avec la correction du stress !

Nos mode vie et nos stress psychologiques impactent notre génétique, notre fertilité et notre bébé. Trois facteurs semblent déterminant :

• Le stress in-utéro vécu par notre mère, le stress subit dès la vie utérine et pendant l’enfance impactent beaucoup la longueur des télomères, période de vulnérabilité. Puis le stress psychologique et la dépression à l’âge adulte participent aussi au raccourcissement plus ou moins rapide des télomères. Plus on stresse, et plus on accélère notre vieillissement !
• La sédentarité néfaste.
• Le tabac et les aliments hyper-transformés de classe 4 réduisent nos télomères et pourraient accélérer le vieillissement prématuré de nos cellules, de nos ovocytes, et de notre santé.

Comment maintenir au mieux notre capital santé en protégeant nos télomères ?

Pour optimaliser notre espérance de vie, il est important de prendre en compte ce qui peut moduler nos télomères (le stress oxydatif) en adoptant une vie saine :

• Pratiquer une activité physique régulière type endurance (Les personnes pratiquent une activité physique régulière comme la marche rapide, le vélo ou la natation ont une longueur de télomères supérieure aux sédentaires, selon une étude publiée en 2016.)
• Avoir une alimentation la plus naturelle possible (type régime méditerranéen) et riche en anti oxydant ( vit C , E et même D), peu de viande .
• Se prémunir de l’impact négatif du stress psychologique et apprendre à gérer nos émotions positivement. Notre capacité de résilience est probablement une protection non seulement pour notre bien-être immédiat mais aussi pour la qualité de notre longévité.
• Méditer semble avoir montré son efficacité sur le maintien de nos télomères, selon une étude scientifique publiée en 2014

Un mode de vie sain pour augmenter les chances de tomber enceinte

Nos gamètes sont porteuses des chromosomes, et surtout permettent leur transmission...
Via une enzyme spécialement active appelée « télomrase », l’ovocyte et le spermatozoïde résistent mieux aux altération des télomères que les autres cellules. Il s’agit certainement d’une protection pour assurer une bonne transmission du capital génétique à notre descendance, surtout quand l’âge avance ! Cependant, pour optimiser nos chances de grossesse, il est recommandé d’adopter un mode de vie sain, luttant contre le « stress oxydatif » délétère pour nos cellules, ovocytes et spermatozoïdes compris.

« Pour préserver la fertilité et le capital génétique que l’on va transmettre à nos enfants, protégeons nous de tous stress psychologiques (résilience) dès la grossesse, adaptons nos comportements alimentaires, et évitons la sédentarité. La prise en charge de l’infertilité doit également s’accompagner de conseils nutritionnels, ainsi que d’un accompagnement psychologique. C’est ce que nous tentons de faire dans le cadre des prises en charge gynéco-psy. »

Dr Véronique Bied-Damon

Le stress in-utéro fait l’objet de nombreuses études, et les impacts du stress occuperont de plus en plus de place dans le débat relatif à l’infertilité, du fait de l’accélération des progrès en matière de génétique. L’on devrait prochainement connaître l’ampleur de l’impact de ce stress, qui grâce au principe de réparation cellulaire, semble réversible dès lors que l’on en supprime la cause. A suivre…

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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